
La conduite est synonyme de liberté, mais elle suppose aussi de solides capacités visuelles. En France, la Prévention Routière estime qu’environ 20 % des accidents de la route sont liés à une mauvaise vision, souvent non corrigée.
C’est pourquoi, selon la réglementation, l’acuité visuelle doit être d’au moins 5/10 pour les deux yeux (avec ou sans correction) pour obtenir ou conserver son permis. Pourtant, de nombreuses personnes découvrent tardivement une déficience visuelle, parfois lors d’un contrôle médical ou après un accident évité de justesse.
Certaines pathologies comme le glaucome, la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) ou la rétinopathie diabétique peuvent altérer la vision périphérique, la perception des contrastes ou l’adaptation à l’éblouissement. Ces troubles ne se manifestent pas toujours par une baisse nette de l’acuité, mais réduisent pourtant la sécurité au volant. Les seniors sont particulièrement concernés, mais des personnes plus jeunes peuvent aussi être impactées.
Parfois, la personne ne mesure pas les risques qu’elle prend ou qu’elle fait courir aux autres usagers de la route.
Au-delà de ces situations, le handicap visuel ne doit pas être vécu comme une condamnation à renoncer à toute mobilité. Des aides techniques (verres filtrants, systèmes d’alerte), l’adaptation des trajets et, dans certains cas, des solutions alternatives comme le transport accompagné permettent de préserver autonomie et sécurité.Chaque situation est différente : un trouble visuel ne signifie pas automatiquement la fin de la conduite. Si vous souhaitez en savoir plus, contactez le numéro vert de l’ARRADV : 0 810 013 010. Nos conseillers prennent le temps d’analyser votre cas et de vous orienter vers les professionnels de santé et dispositifs adaptés, près de chez vous.